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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 18:45
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 18:44
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Cet affiche de propagande communiste est encore là pour rappeler l'importance de l'armée dans la Révolution culturelle. Elle protège la révolution et le révolutionnaire. Pour cette raison, elle est capable de tuer. Du moins elle prévient qu'elle est capable de le faire. Quitte parfois à utiliser la baïonnette, si besoin est...Situé en retrait, sur cette affiche, le révolutionnaire n'est pas non plus un pacifique...Brandissant un marteau d'une main et un petit livre rouge de l'autre, il menace celui qui pourrait s'opposer à son action.
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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 23:04

Cette affiche de propagande est peut-être la plus belle de celle que j'ai publiée sur ce blog. Elle est esthétiquement réussie et véhicule forcément un message. Mao jaillit de la foule et apparaît dans la lumière. D'un geste protecteur, on a l'impression qu'il bénit ses ouailles. Les militants sont occupés à agiter des drapeaux rouges et à lire leur petit livre rouge. Ils regardent tous dans le même sens, celui indiqué par le grand timonier. On ne fait pas mieux dans la propagande...Je ne connais pas malheureusement le nom de l'artiste. Il travaillait certainement pour la Révolution, pour la cause du peuple, pour la masse. Qui dit masse, dit anonyme...
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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 23:04
 Mao  et ses secrets, par Jung Chang et Jon halliday
Après dix ans de recherches, Jung Chang et Jon Halliday ont rédigé un énorme ouvrage de 850 pages sur un certain Mao.  Pendant vingt-sept ans, ile grand timonier fut à la tête de la Chine et  fut responsable de la mort d’au moins soixante-dix millions de personnes en temps de paix, plus que tout autre dirigeant au XXe siècle”. 
Mao fut maître du Parti communiste chinois à la fin des années 1939, puis, en 1949, de tous les leviers du pouvoir pays dans la Chine. Il fut le plus grand criminel de l'histoire et imposa à son peuple un état permanent de mobilisation quasi militaire et une existence de terreur. 
Facile à lire, incroyable et effarant de bout en bout, le “Mao” de Chang et Halliday fourmille de très nombreuses anecdotes sur sa vie sentimentale, sur ses amitiés....“Mao” Jung Chang et Jon Halliday - Biographies, Gallimard, 28 euros. 
mao.jpg 
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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 23:01
Je ne connais pas la date de cette photo, ni à quelle occasion elle a été prise. Elle représente des militaires entrain de lire le petit livre rouge. On imagine très bien cette scène au petit matin. Avant de partir manger ou encore défiler, ils lisent vraisemblablement à haute voix les citations de Mao. Les savent-ils par coeur ? Ont-ils l'obligation de les apprendre ? Je n'ai pas de réponse.
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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 22:59


Dans le Figaro littéraire, le 8 juin 2006, Max Gallo écrivait un article intitulé Mao et le culte du moi (les illustrations sont celles du Figao). Je vous propose l'ensemble du papier. J'ai mis en gras toutes les références au petit livre rouge. Bonne lecture...

"
On croyait ne plus rien ignorer de Mao. Fini de croire aux fariboles des maoïstes parisiens feuilletant le petit livre rouge au bar du Pont-Royal. Oubliés, les propos de Mitterrand, voyageur complaisant et distrait qui déclarait : « Mao n’est pas un dictateur mais un humaniste » ! On approuverait Simon Leys de qualifier Mao de « suprême despote totalitaire ». On avait lu la biographie de Philip Short (1). On savait que Mao était le plus grand tueur du XX e siècle : 70 millions de victimes.
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Qu’avait-on encore à apprendre ? Et voici que deux auteurs - Jung Chang, née en Chine en 1952, et John Halliday, historien anglais - nous dévoilent L’histoire inconnue de Mao. Et nous découvrons que nous étions toujours dupes de l’imagerie maoïste représentant Mao arrachant au forceps, mais avec le concours du peuple, la Chine au Moyen Age. Jung Chang - ancienne garde rouge - et Halliday font table rase des dernières illusions et des mensonges. Ils brossent le portrait de ce « garçon de pierre qui brille sur l’Est » (traduction de Mao Zedong), né en 1893, qui n’est qu’un ambitieux, un cynique, un homme aux convictions superficielles, à la « foi tiède ». Ni marxiste-léniniste, ni idéologue, ni patriote, mais égocentrique méprisant le peuple chinois qu’il juge « satisfait d’être esclave, étroit d’esprit ». « Les gens comme nous, dit Mao, n’ont de devoir qu’envers eux-mêmes, nous n’avons aucun devoir envers les autres... Les gens comme moi n’ont que faire des réalisations qu’ils pourront léguer aux générations futures. »
Archives et entretiens inédits
Ce sont ces certitudes, ces ressorts psychologiques qui justifient l’usage de tous les moyens. On empoisonne les rivaux, on manipule, on sacrifie. On monte, dès les années trente, dans les « zones rouges » des procès et des exécutions publiques. La peur qu’on inspire, la terreur qu’on met en scène sont les moyens de gouverner. La Chine conquise, l’étau ne se desserre pas. Trente mille procès de masse à Pékin, devant plus de trois millions de spectateurs qui doivent voir les corps des fusillés jetés en vrac dans les camions d’où le sang coule. Alors l’histoire de Mao n’est plus que celle d’un tyran. On lit sa biographie comme si elle avait été écrite par Suétone ou Tacite. Le marxisme n’est que la langue du moment. Le vocabulaire a changé depuis Néron, mais la folie du pouvoir, la cruauté, la paranoïa de « l’empereur » demeurent.
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Mais si cette biographie a une telle force, c’est que, nourrie d’archives et d’entretiens inédits, elle éclaire toute l’histoire de la Chine au XX e siècle. Et les faux-semblants tombent par pan entier. A propos de la longue marche, des rapports avec les nationalistes de Tchang Kaï-chek. Elle révèle d’abord le rôle déterminant de la Russie soviétique, puis le choix de Mao de privilégier la guerre civile et non la résistance aux Japonais. Mao souhaite même une solution à la «polonaise », le partage de la Chine entre le Japon et l’URSS, comme Staline et Hitler se sont, en 1939, entendus pour dépecer la Pologne. Il y voit le moyen d’accéder plus rapidement au pouvoir. Et si, dans les années 50-60, la rivalité entre l’URSS et la Chine s’exacerbe jusqu’à frôler la guerre, c’est que Mao rêve de dominer le monde, de faire de la Chine une superpuissance - elle a acquis, grâce aux Russes, l’arme nucléaire en 1964.
Dans cette histoire sanglante, pleine de duplicité, les Américains sont bernés. Dans les années 40, c’est le général Marshall qui est dupe : dans les années 70, c’est Nixon et Kissinger qui le sont. Mais pouvaient-ils imaginer un Mao confiant à son entourage qu’il est prêt à sacrifier 300 millions de Chinois - la moitié de la population - à la réalisation de ses projets ? « Si ce n’est pas la moitié, ce sera peut-être le tiers ou un dixième », dit-il ! Cette désinvolture criminelle structure la « pensée Mao Tsé-toung » pour qui la vie des autres - épouses, fils, proches et des dizaines de millions de chinois - ne compte pas. La famine tue près de quarante millions de personnes parce qu’on exporte le riz et le blé afin de payer aux Russes les armes qu’on leur achète. Mais, précise Mao, « le pouvoir politique, c’est le pouvoir d’opprimer les autres ». Comment ne pas s’interroger, au terme de cette biographie, sur la permanence, tout au long de l’histoire, de la terreur comme rouage essentiel de la domination, et aussi sur la fascination qu’exercent les tyrans et la capacité qu’ils ont à nous leurrer, à moins que notre aveuglement ne soit qu’une cécité volontaire née de la peur, de l’attraction aussi qu’exerce la force nue.
Alors que Mao déclarait « Plus vous lisez de livres plus vous devenez idiot... La politique qu’il nous faut c’est que le peuple reste ignorant », on se pâmait ici sur la Révolution culturelle. On n’était pas choqué par les félicitations adressées par Mao à Pol Pot : « Vous avez remporté une superbe victoire. Un seul coup de maître et les classes sociales ont disparu. » C’était le peuple khmer qui avait été massacré. Au-delà de la justification théologique du génocide, c’est l’antique machine à broyer les hommes qui tournait. Mais le maoïsme est notre histoire contemporaine. Le petit livre rouge a été brandi ici. La tyrannie n’a pas disparu. Elle a changé de masque et de langage. On rêve encore de « rayer » un pays de la carte. Max Gallo.
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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 09:56
Moi je, Aude Picault



Le petit livre rouge est vraiment mis à toutes les sauces. Publié par les éditions Warum, cette belle histoire fondée sur la persévérance et la volonté, est découpée en courtes scènes. Par petites touches intimistes empreintes d’humour, le récit sonde le sentiment amoureux et ses tourments. Aude PICAULT, 52 Avenue du Général Leclerc, 75014 PARIS - editionswarum@yahoo.fr -
éditions warum

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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 22:25
chine-137.jpgMalgré la Révolution culturelle et ses exactions, les communistes chinois n'ont pas détruit le site de l'armée éternelle et impériale, à Xi'An, encore moins jeté aux oubliettes les soldats qui la composent. Au contraire, ils les ont conservés, les ont dorlotés et les ont montrés au public international dans des grandes fosses. Pour ceux qui ont eu la chance de découvrir cet endroit historique, comme moi, cela reste tout naturellement un grand moment. Après avoir quitté le site archéologique, je me suis arrêté dans une fabrique de soldats en argile, parfaites répliques de ce que l'on peut voir à Xi'An. Chez l'un des fabriquants, j'ai réussi à glisser le petit livre rouge dans les mains d'une statue. "Cela lui donnait un peu de gaieté, ce rouge", me suis dis-je.
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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 20:17
chine-318.jpgchine-317.jpgDans les rues de Pékin, je suis entré dans une épicerie. Assis sur un tabouret, un homme sirotait sa bière tranquillement en écoutant la radio. Je l'ai pris en photo, qui brandissait une bière (Les Chinois boivent beaucoup de cette boisson alcoolisée). Puis, je lui ai demandé de poser pour moi avec le petit livre rouge. Il s'est exécuté avec le sourire. En revanche, je ne sais pas ce qu'il voulait dire par ses deux doigts levés. En regardant cette photo aujourd'hui, je suis très surpris par la liberté de son geste, voire très surpris. A aucun moment, l'homme n'a marqué un geste d'hostilité à mon égard. Il était vraiment libre de faire ce qu'il voulait. De là à dire que la Chine est libre...
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 20:31
Référence 0124-001M
Lianke, Yan. Servir le peuple / traduit du chinois par Claude Payen. Paris, Philippe Picquier, 2006.
 
Pendant la Révolution culturelle, le paysan Wu Dawang promet à son beau-père  de tout faire pour sa fille. il s'engage dans l'armée, espérant gravir rapidement tous les échelons. Excellent élève il peut réciter par cœur les 286 phrases du Petit livre rouge et devient rapidement sergent. Placé au service d'un colonel, il finit par entretenir des relations amoureuses avec la femme de l'officier.
Servir le peuple a été interdit de publication en Chine, tout simplement aprce qu'il ternissait la mémoire de Mao Zedong. Ce roman est sans doute l'illustration de la dissidence chinoise en littérature. Yan Lianke est né en 1958 dans la province du Henan. Il a publié plusieurs romans et nouvelles, primés parfois par des prix littéraires
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