9 avril 2008
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Lin Biao fut le maître à penser de Mao, avant d'être disgracié. Le 3 mars 1968, l'agence officielle de Chine dressait des louanges à son égard. "Notre bienfaiteur vice-leader Lin Biao est d'une fidélité sans limites au grandiose président Mao. Il le suit étroitement et jusqu'au bout, il brandit haut le grandiose étendard rouge de la pensée de Mao. Il défend sans fléchir le grandiose leader Mao, la grandiose pensée de Mao et la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, luttant directement contre les opportunistes de droite et de gauche."
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8 avril 2008
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Il a une bonne bouille, Mao. On a du mal à croire qu'il ait massacré autant de ses résistants. Et si, pourtant. ...Impressionnant est le nombre de petits livres rouges qui sont brandis sur cette affiche. Visiblement, la propagande commence très tôt...
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4 avril 2008
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Pour ceux qui aiment les documentaires courts, il faut se rendre sur australianscreen.com. On y voit des gens lire à haute voix le petit livre rouge.
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Pas toujours facile de dénicher des objets de culte maoïstes, il faut prendre contact à droite et à gauche. Ce groupe statuaire est particulièrement intéressant. Il montre encore une fois la dévotion des Chinois pour leur timonier en présentant haut son portrait. Le livre rouge est présent de cet ensemble;
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4 avril 2008
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Entre icône pop et objet de culte, Mao fut sans doute le dernier empereur de Chine qui semble encore susciter, auprès de son peuple, un respect mêlé de crainte et d’admiration. Le grand timonier, malade, reçoit, en 1972, la visite du président américain Richard Nixon. Mais déjà en coulisses, la bataille pour sa succession s’amorce entre les pragmatiques (Hua Guofeng, Deng Xiaoping) et les durs du régime, "la bande des quatre" emmenée par l’épouse de Mao, la détestée Jiang Quing. Pour en savoir plus le documentaire Mao n'est pas mort, par le réalisateur Adrian Maben. Une coproduction Arte france et On line productions.
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Chanel parfum revu et corrigé par Guangyi.
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Petite biographie récupérée sur le site de la télévision Arte : "On ne dira jamais assez combien
Wang Guangyi est important dans l’histoire de l’Art Contemporain Chinois. Né en 1956 à Harbin, province de Heilongjiang, diplômé en 1984 de l’Académie des Beaux-Arts de Zhejiang, département peinture, il est le leader du “Political Pop Art” chinois.
S’inspirant directement des gravures de la Révolution Culturelle,
Wang Guangyi juxtapose des images de travailleurs et de paysans dans les postures héroïques de la propagande communiste, avec des logos de marque de produits de consommation occidentaux : Coca-Cola, Marlboro, Cartier, Audi…
Dans sa série “Visa”, Wang Guangyi évoque de manière ironique et indirecte les problèmes administratifs de la Chine, par exemple la difficulté qu’il y a pour un artiste d’obtenir un passeport ou un visa pour sortir du pays (ce qui est moins vrai aujourd’hui). Par ailleurs, vers 1995, beaucoup d’artistes de Pékin se sont passionnés pour les chiens de race et s’échangeaient des livres d’anatomie canine. On retrouve également des chiens dans le travail de LiuWei, Zeng Fanzhi et Zhou Chunya. "
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29 mars 2008
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Wang Guanguy combine la propagande communiste avec la publicité. Il en vient à confondre les messages. On en est avec lui dans la subversion communiste et capitaliste. Il est aujourd'hui l'un des artistes les plus recherchés dans le monde de l'art. Pour ce qui nous intéresse, il n'a pas oublié de dessiner le petit livre rouge, comme un fil rouge dans son oeuvre. Il est très étonnant dans sa démarche artistique, politique et esthétique.
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29 mars 2008
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Le livre rouge des martyrs rouges chinois, aux éditions Salvatore, est un ouvrage de Gerolamo Fazzini. Il revient sur le chemin de croix des moines trappistes de Yangjiaping et aux persécutions subies pour leur foi par tant de catholiques chinois. En préface, le cardinal Joseph Zen reprend ces paroles de Benoît XVI : « L’histoire reste indéchiffrable, incompréhensible. Personne ne peut la lire. Peut-être les larmes de Jean face au mystère si obscur de l’histoire expriment le trouble des Eglises asiatiques pour le silence de Dieu face aux persécutions auxquelles elles étaient exposées à cette époque ».
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26 mars 2008
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En pleine Révolution culturelle, les commissaires politiques chinois ont changé les noms des rues de Pékin. Ils ont entrepris cette démarche, selon les préceptes du Petit Livre rouge. Un matin, les Pékinois ont découvert les rues de l'Anti-impérialisme, de l'Antirévisionnisme, de la Victoire-des-Masses ou des Ouvriers-Paysans-Soldats. Depuis 1976, les artères ont retrouvé leur nom d'origine, comme la Ruelle de la Loyauté-Pure, de la Rosée-Douce, de la Stabilité-Martiale. Malheureusement aujourd'hui, elles disparaissent sous les pelleteuses.
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